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Barrez-vous !

L'histoire d'un voyage en Amérique du sud

La Pampa Bolivienne

En montagne avec les lamas

En route pour la Péninsule Valdes

La Pampa Bolivienne

animaux, aventure, Bolivie, paysages, video 15 mars 2012

Toujours en Bolivie.

Mais cette fois c’est la jungle que je suis allé visiter. Ou plutôt la pampa Bolivienne. Je suis parti de la Paz pour me rendre à Rurrenabaque (ici on dit simplement Rurre) au nord-ouest de La Paz pour aller visiter le parc Madidi. C’est le fief des expéditions en Amazonie Bolivienne.

Ici pas de forêt, pas d’arbres aux proportions démesurées et pas de végétation à couper à la machette pour se frayer un chemin. Non c’est plutôt très aquatique, pour ne pas dire complètement aquatique.

Mon expédition à durer 3 jours en plein coeur du parc. Après 3 heures de 4×4 sur une route qui n’en a que le nom, nous avons pris le bateau pendant autant de temps avant d’arriver dans un magnifique Eco Lodge planté en pleine rivière.

Durant le trajet en bateau je n’ai eu de cesse de me demander comment le guide faisait pour se repérer. D’abord sur un bras de rivière principal, on emprunte ensuite un passage caché entre les fourrés pour rejoindre un autre bras et ainsi de suite pendant 3 heures. La variété des oiseux qui ont égayé notre chemin me laisse encore sous le charme.

Mais le thème de cette expédition était surtout la découverte de la faune locale (on je ne parle pas des touristes, ni même des boliviens), c’est bien d’animaux dont il s’agit.

Dès notre arrivée, un paisible caïman nous a souhaité la bienvenue, c’était notre hôte durant notre séjour dans ce parc magnifique. Le soir même, une balade en bateau, de nuit, nous emmène découvrir les caïmans à la lampe torche et voir leurs yeux briller tels un phare au milieu de cette étendue aquatique. Le lendemain, en route pour la chasse à l’anaconda. Après avoir marcher pendant des heures en pleine rivière, et avoir eu de l’eau jusqu’aux cou…des, nous arrivons sur une petite île où nous essayons de débusquer le fameux reptile. Notre chasse fut infructueuse, car en cette saison des pluies, ces serpents se font un peu rares. Mais la baignade avec les dauphins roses nous a vite fait oublier notre déception. Très joueurs, ces mammifères marins n’ont cessé de chercher à nous attraper en mordillant (sans aucune délicatesse) nos petits petons frétillants tels des appâts dans l’eau. Enfin, la pêche aux piranhas devait nous procurer notre repas du lendemain. Heureusement, un repas bien plus copieux nous attendait car notre pêche fut bien maigre.

Nous avions également la chance, à quelques minutes en bateau, d’avoir un bar en pleine pampa amazonienne, un lieu insolite où l’on savoure un verre en admirant le coucher de soleil pendant que certains font une partie de foot les pieds dans l’eau.

Mes nuits passées dans un hamac étaient bercée par les cris des singes défendant leur territoire, illuminée par les danses des lucioles que l’on confondait avec des étoiles filantes ou un véritable feu d’artifice, et le clapotis de l’eau à chaque saut de poisson ou mouvement du caïman se trouvant sous mes pieds.

Ce que je retiens le plus de cette expédition c’est avant tout le paysage et l’ambiance très agréable du groupe dans lequel j’étais. sans compter la personnalité de notre guide et peut être les quelques centaines de piqûres de moustiques.

Une petite galerie essaie modestement de montrer la beauté des paysages dans lesquels s’est déroulé ce séjour…

En montagne avec les lamas

animaux, aventure, paysages, rencontres 6 janvier 2012

Rendez vous dans le nord ouest de l’Argentine.

A Salta plus précisément. Une petite ville charmante, royaume de la pièce détachée automobile. Ne me demandez pas pourquoi, mais ce que je sais, c’est que les magasins de pièces détachées en tous genres sont plus présents que les boutiques de souvenirs.

Dans cette région on est bien plus proche de l’idée que l’on se fait de l’Amérique du sud. Les gens sont beaucoup plus typés « indiens« , le teint mat et le regard dur (mais très chaleureux pour autant) et la feuille de coca est en vente libre.

De Salta, je suis allé passer quelques jours (dont nouvel an) dans un village encore plus au nord nommé Tilcara.

Perché à 2460 m ce petit village authentique est une perle. Ici les maisons sont pisé, les rues sont des pistes, les montagnes culminent jusqu’à 5000 m, les paysages sont des déserts arides remplis de cactus jusqu’à plus de 20 m de haut.

J’ai donc décidé de partir en montagne avec pour seuls compagnons un lama et un guide (qui avait aussi sont propre lama). L’animal sert à porter vos bagages, vous en êtes le seul responsable et très vite, il devient votre meilleur ami.

Contrairement à ce que Tintin vous a laissé croire, les lamas ne vous crachent pas dessus. Bien au contraire ce sont des animaux très sociables.

Après environ 6h de marche, nous voilà arrivés à destination. Perché à plus de 4000 m (merci la feuille de coca) nous arrivons dans une cabane habitée depuis 72 ans ar un vieil homme, sa femme, leurs chèvres, une vache et 3 chevaux. Lui n’est jamais descendu dans « la plaine » et elle descend 1 fois par semaine pour y vendre leur production fromagère. Ce lieux est un paradis, dénué de toute technologie, électricité; eau courante et tout à l’égout. Accueillis comme leur propre famille, j’en suis gêné de me voir comme le touriste moyen (vous savez cette race contre laquelle je lutte chaque jour). Nous passons la nuit dans un hôtel 4 étoiles qui ferait pâlir d’envie les Hilton et où le luxe se limite à un misérable lit pliant. Ici pas de douche, on se lave à l’eau laiteuse que nous sommes allés chercher pour le fermier dans une rivière en contrebas. La nature est votre toilette et les chèvres nous ont fourni le lait du petit déjeuner

Le lendemain la pluie est au rendez vous, nous passons donc le temps à faire du feu pour chauffer l’eau du maté en attendant une accalmie qui va nous permettre de redescendre. Entre canyons et cactus le paysage est ici fantastique. Les montagnes se parent de milles et unes couleurs au gré des strates de sédiments.

Maintenant je peux vous dire que, pour la première fois, j’ai vu ce qu’il peut y avoir de bon en l’homme avec toute la lumière de son humilité.

allez donc voir la galerie et vous comprendrez…

En route pour la Péninsule Valdes

animaux, paysages, rencontres, video 4 janvier 2012

Située à mi chemin entre Buenos Aires et Ushuaia, cette presqu’île est une réserve dont la faune vous fait vite oublier la pollution urbaine. Après 20 heures de bus (il faudra que je vous parle des voyages en bus en argentine, c’est vraiment quelque chose !) j’arrive à Puerto Madryn.

Au départ, mon unique objectif était d’aller voir les baleines franches australes. N’ayant pas réservé d’hébergement, je me suis rendu dans une auberge tenue par un français et sa compagne argentine dont j’avais entendu parler au hasard de mes rencontres.

Le lieu s’est avéré bien plus qu’accueillant…

J’ai passé 10 jours dans cette ville qui n’a rien de particulier si ce n’est un front de mer très agréable et la proximité de la péninsule. Ayant un rendez vous prévu le 04 décembre à Ushuaia, j’ai préféré passer le temps à Puerto Madryn, plutôt qu’Ushuaia, dont les guides vous disent que 2 jours sur place sont amplement suffisant (on en reparlera).

Bref la Péninsule Valdès est « the place to be » pour voir baleines, pingouins et autres éléphants de mer (à voir dans la galerie Animaux). Le lieu est assez magique.

Mais j’ai surtout préféré l’accueil dans cette auberge tenue par un français et sa compagne argentine (la plus belle femme argentine que j’ai vu jusqu’à présent) qui m’ont accueilli comme un membre de la famille… Je ne saurais que trop vous recommander ce lieu plein de gentillesse et de chaleur, vous pouvez même y venir de ma part, je suis sûr que vous me remercierez pour l’accueil 😉

En ce qui concerne la faune, les baleines sont une belle expérience, pas farouches du tout, on peut les voir de près (voire de très près), sautant, jouant avec leur nageoire et se laissant porter à la surface de l’eau. J’avais déjà vu les baleines auparavant (au canada) mais cette expérience ici n’a rien à voir.

Ensuite je suis allé voir les pingouins. Une expérience très drôle. Au grès d’un chemin que l’on parcours d’un air distrait, on se rend vite compte que l’on est entouré de pingouins, beaucoup de pingouins, vraiment beaucoup de pingouins (environ 1,3 million). On est très proche d’eux et il ne suffirait de rien pour pouvoir les touchers. ces animaux ont l’air très attachants (et surtout très con), c’est très drôle. Le plus flagrant aura été ce panneau qui vous dit « Attention, laisser passer les pingouins qui traversent le chemin ». Donc au grès de notre promenade, on est souvent obligé de s’arrêter pour laisser passer ces animaux dont la démarche n’a absolument rien à voir avec le tango.

Enfin les lions de mer. Ces animaux ressemblent à de grosses limaces, entassés les uns sur les autres sur la plages. S’ils n’émettaient pas des sons proche du rot ou de la flatulence, on pourrait les croire morts. De temps en temps, l’un d’eux lève la tête pour voir ce qu’il se passe…mais rien de plus.

Hormis pour les baleines, je n’ai pas trop été envahi par cette espèce animale étrange que sont les touristes. Au corps très proche de la nature humaine, il semble que leur membres inférieur ne leur servent qu’à se déplacer d’un commerce à un autre, d’un restaurant à un autre. Leurs membres supérieurs semblent prolongés par un appendice noiratre qui ferai penser à un appareil photo où une caméra. Mais attention ! leur fréquentation semble véhiculer une certaine forme de contagion. Il m’est arrivé de me voir avec l’un de ces appareils au bout des bras, sans jamais savoir comment cela est possible.

Chaque jour je dois luter contre la maladie pour ne jamais leur ressembler…

Barrez-vous ! L'histoire d'un voyage en amérique du sud