En route pour la Péninsule Valdes

Située à mi chemin entre Buenos Aires et Ushuaia, cette presqu’île est une réserve dont la faune vous fait vite oublier la pollution urbaine. Après 20 heures de bus (il faudra que je vous parle des voyages en bus en argentine, c’est vraiment quelque chose !) j’arrive à Puerto Madryn.

Au départ, mon unique objectif était d’aller voir les baleines franches australes. N’ayant pas réservé d’hébergement, je me suis rendu dans une auberge tenue par un français et sa compagne argentine dont j’avais entendu parler au hasard de mes rencontres.

Le lieu s’est avéré bien plus qu’accueillant…

J’ai passé 10 jours dans cette ville qui n’a rien de particulier si ce n’est un front de mer très agréable et la proximité de la péninsule. Ayant un rendez vous prévu le 04 décembre à Ushuaia, j’ai préféré passer le temps à Puerto Madryn, plutôt qu’Ushuaia, dont les guides vous disent que 2 jours sur place sont amplement suffisant (on en reparlera).

Bref la Péninsule Valdès est « the place to be » pour voir baleines, pingouins et autres éléphants de mer (à voir dans la galerie Animaux). Le lieu est assez magique.

Mais j’ai surtout préféré l’accueil dans cette auberge tenue par un français et sa compagne argentine (la plus belle femme argentine que j’ai vu jusqu’à présent) qui m’ont accueilli comme un membre de la famille… Je ne saurais que trop vous recommander ce lieu plein de gentillesse et de chaleur, vous pouvez même y venir de ma part, je suis sûr que vous me remercierez pour l’accueil 😉

En ce qui concerne la faune, les baleines sont une belle expérience, pas farouches du tout, on peut les voir de près (voire de très près), sautant, jouant avec leur nageoire et se laissant porter à la surface de l’eau. J’avais déjà vu les baleines auparavant (au canada) mais cette expérience ici n’a rien à voir.

Ensuite je suis allé voir les pingouins. Une expérience très drôle. Au grès d’un chemin que l’on parcours d’un air distrait, on se rend vite compte que l’on est entouré de pingouins, beaucoup de pingouins, vraiment beaucoup de pingouins (environ 1,3 million). On est très proche d’eux et il ne suffirait de rien pour pouvoir les touchers. ces animaux ont l’air très attachants (et surtout très con), c’est très drôle. Le plus flagrant aura été ce panneau qui vous dit « Attention, laisser passer les pingouins qui traversent le chemin ». Donc au grès de notre promenade, on est souvent obligé de s’arrêter pour laisser passer ces animaux dont la démarche n’a absolument rien à voir avec le tango.

Enfin les lions de mer. Ces animaux ressemblent à de grosses limaces, entassés les uns sur les autres sur la plages. S’ils n’émettaient pas des sons proche du rot ou de la flatulence, on pourrait les croire morts. De temps en temps, l’un d’eux lève la tête pour voir ce qu’il se passe…mais rien de plus.

Hormis pour les baleines, je n’ai pas trop été envahi par cette espèce animale étrange que sont les touristes. Au corps très proche de la nature humaine, il semble que leur membres inférieur ne leur servent qu’à se déplacer d’un commerce à un autre, d’un restaurant à un autre. Leurs membres supérieurs semblent prolongés par un appendice noiratre qui ferai penser à un appareil photo où une caméra. Mais attention ! leur fréquentation semble véhiculer une certaine forme de contagion. Il m’est arrivé de me voir avec l’un de ces appareils au bout des bras, sans jamais savoir comment cela est possible.

Chaque jour je dois luter contre la maladie pour ne jamais leur ressembler…

Une pensée sur « En route pour la Péninsule Valdes »

  1. Salut Hassen !
    Je découvre ton blog et tes aventures donnent envie d’evasion !
    Tu m’enverras un message si tu passes par le Brésil?
    Nous aimerions y retourner en avril alors on se croisera peut être !
    Mais je voulais commenter cet article car malgré le dégout que tu exprimes sur l’être humain, je note que tu n’as pas craqué pour une baleine, ni une pingouine, ni une lionne de mer mais bien pour la tenancière de l’auberge ! Il y a donc de l’espoir !!Grosses bises et profites bien !

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