ils pourraient ranger un peu quand même !

  • Ils pourraient ranger un peu parce qu’ici le sol est jonché de débris et déchets depuis tellement longtemps que la pourriture s’est installée et les bottes en caoutchouc sont encore le meilleur moyen de se déplacer.
  • Ils pourraient ranger un peu parce que pour avancer on est littéralement obligé de se tailler un chemin à la machette.
  • Ils pourraient ranger un peu parce que les insectes et animaux sauvages sont devenus les seuls maîtres des lieux.
  • Ils pourraient ranger un peu parce qu’il y a des araignées grosses comme le point qui nous tiennent compagnie dans la chambre.

Ils pourraient ranger un peu parce que ici, c’est la JUNGLE !

Quelques jours en expédition et camping dans  la forêt amazonienne m’ont permis de (re)vivre en plein cœur de la jungle.

Au programme, balades en forêt à la rencontre des plantes médicinales dans leur environnement naturel (mais là, après mon stage chamanique, j’en connais un rayon), visite du village d’une communauté du coin où les petits garçons jouent aux billes et les petites filles…à la machette, découverte de la faune locale entre oiseaux, singes, ours paresseux, caïmans, dauphins roses et piranhas. Pêche à la canne ou à la lance afin de se nourrir de poissons très fins et goûteux cuits au feu de bois.

L’expérience du camping fût particulièrement exceptionnelle si ce n’avait été l’invasion de moustiques dont la multitude de piqûres vous brûle au sens propre du terme et vous fait se réfugier sous la moustiquaire installée sous un abri de fortune.

La jungle vous procure tout ce dont vous avez besoin, boire l’eau d’une liane pour se désaltérer, pêcher le piranha à la lance pour se nourrir et quelques feuilles d’arbres pour se vêtir (non là je déconne). Ce qui est impressionnant c’est de voir à quel point notre guide est dans son élément comme nous pourrions l’être au beau milieu de nos mégalopoles.

L’un des plus beau souvenir restera la bande son des insectes, oiseaux et autres grenouilles qui telle une berceuse vous accompagne dans votre sommeil.

A  n’en pas douter ça en valait la peine, mais maintenant j’en ai fini avec la jungle et me dirige vers une autre forme de jungle de 4 millions d’habitants.

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