Iquitos

Donc si vous avez lu le précédent article, vous connaissez déjà Iquitos.

Je suis donc arrivé dans cette ville avec l’intention d’y rester peu de temps. Au départ, j’avais prévu d’y aller juste pour le voyage en bateau, me poser 2 jours et repartir rapidement.

Mais c’est une ville pleine de surprise.

Le cadre d’abord. Cette ville me fait étrangement penser à Cuba et La Havane. Une architecture coloniale datant de la première moitié du 19 siècle et de l’avènement du caoutchouc. Iquitos était alors une ville prospère, offrant des édifices aux façades colorées et aux murs décorés de faïence. Puis le déclin lorsque le caoutchouc sera exploité en Asie avant un retour à la prospérité, de nos jours, avec l’exploitation du pétrole. Le Malecon, une longue promenade le long du fleuve nous fait parcourir de prestigieux édifices avant d’arriver au quartier populaire de Belen et son célèbre marché flottant, le plus beau que j’ai vu à ce jour.

Iquitos est donc une très grande ville, pleine d’activité, de bruit et d’agitation comme on en trouve en Amérique du sud. Mais n’oublions pas que nous sommes sur les bords du fleuve amazone. Ici, les transports se font en moto, les bus sont en bois et la végétation est omniprésente.

Quant aux habitants, il règne dans cette ville une atmosphère de bien être. Les Iquiténiens sont très chaleureux et accueillants. Ils ont un enthousiasme permanent, vous abordent dans la rue pour discuter simplement. La bonne humeur et la tranquillité d’esprit règnent en maître dans cet environnement naturel où la forêt reste le seul maître.

Une très belle ville et l’une de mes dernières aventures dans la jungle et au Pérou.

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