
Et moi qui trouvait que Buenos Aires était une ville de fou…c’est que je n’avais pas encore vu La Paz !
Je suis donc en Bolivie.
L’arrivée à La Paz vous chamboule un peu les neurones. D’abord il y a la route qui depuis le nord du Chili passe les 4500 m d’altitude et vous amène à cette capitale située à 3660 m ce qui en fait la capitale la plus haute du monde. Ensuite il y a la circulation, l’agitation et la pollution.
La respiration devient difficile, le mal de tête se fait ressentir et la pollution ambiante n’arrange rien à l’affaire. A chaque bouffée d’air on respire environ 1 litre de gas oil pour seulement 21% d’oxygène. La circulation et dense et, malgré le bordel ambiant, il semble y fonctionner une certaine organisation. Quand on arrive, ce qui impressionne c’est de voir l’étendue de cette ville encaissée à flan de montagne. Toutes les rues sont en pente et on oublie vite l’idée de se taper un sprint pour aller chercher son pain tant on est rapidement à bout de souffle.
Mais La Paz c’est aussi la ville du marché des sorcières. Cette petite rue rassemble tout un tas de boutiques en tous genres où l’on peut facilement se procurer des amulettes, poudres et autres herbes afin de vous garantir santé, fortune, amour ou vitalité (sexuelle bien entendu). Entre deux foetus de lama sèchés, on trouve sans peine son bonheur pour peu que l’on y mette du coeur.
Les boliviens, très typés, sont plutôt froid de prime abord. Le regard dur, le visage typé indigène, on ne sait pas vraiment s’ils sont accueillants ou si on les dérange. Mais d’une manière générale, ils sont plutôt sympas.
Comme à mon accoutumée, j’ai déambulé dans les rues afin de m’y perdre et de découvrir un peu la ville, même si chaque pas était un véritable effort. J’ai ainsi découvert le marché noir où l’on trouve tout ce qu’on veut à moindre coût, la féria du moment (comprenez fête artisanale) où l’on vous vend des offrandes pour les différents dieux et tous les autres commerces de la ville.
Ce qui surprend c’est qu’il y a très peu de magasins. Ici on trouve tout ce que l’on veut mais les échoppes sont des petits stands posés à même la route et couverts de bâche pour s’abriter de la pluie. C’est dans ce genre d’endroit que vous achèterez nourriture, vêtements, électronique ou articles de bricolage et j’en passe…
La Paz, c’est aussi une ville très insécure où les pickpockets sont rois, les dealer sont légion (on y trouve quand même la meilleure drogue du monde), les faux taxis et faux touristes vous font la cour pour mieux vous dépouiller
Bref encore une fois le dépaysement est plus que total (et le mot est faible).
Et maintenant direction la route de la mort…
Hey hey le jeune baroudeur,
Et me voilà en France…mon destin n’a finalement pas fait marche arrière. Je le hais ? ou je me dis que c’est pour mieux repartir ? Grrrrr.
Dur dur de retrouver la vie Française, mais putain que c’est bon de retrouver le fromage et le vin hahaha !!
Te voilà, à une nouvelle étape et tu en prend pleins les yeux à ce que je vois. Encore une fois profite même si tu le fais à chaque instant.
En tout cas, pour cette dernière étape de mon voyage, te rencontrer m’a fait énormément plaisir et c’est aussi motivant de se dire, qu’il n’y a pas d’âge pour bouger. On est jeune toute notre vie 😉 !
Je sais pas si tu es rester en contact avec la nenette française qui travailler a Bacoo mais j’ai perdue son adresse mail…alors si tu l’as et bien je l’a veut bien.
A bientôt Hassen, et garde la pêche 🙂 !!
Vend nous du rêve, bonne route…