au fil de l’eau (scènes de vie)

ils pourraient ranger un peu quand même !

Iquitos

En « route » vers Iquitos

J’ai testé pour vous…l’ayahuasca

Sacrée Vallée

J’ai testé pour vous : le CUY

Machu Picchu

Titicaca


au fil de l’eau (scènes de vie)
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J’ai du reprendre le bateau pendant plusieurs jours afin de quitter Iquitos et le Pérou.
Un magnifique navire dont la propreté et la modernité de l’équipement technologique m’ont laissé sans voix. Cette fois ci c’est en cabine que j’ai voyagé (mais vu l’état de vétusté du bateau et la compagnie des cafards géants, je crois que le hamac aurait été plus confortable).
J’ai donc descendu l’Amazone (à défaut de la monter) pour partir vers ma nouvelle destination.
Ce voyage aura simplement été magnifique, encore mieux que le précédent.
D’abord il y a eu le chargement des vaches, zébus et autres buffles dont je n’enviais pas les conditions de transport.
Ensuite il y a eu les différentes haltes afin de livrer ici un bidon d’essence, là un colis, le mobilier pour une école que tout le village vient accueillir avec joie ou encore des pains de glace afin de conserver la pêche du jour qui sera vendue au marché. Un voyage extra ordinaire parce qu’il permet de prendre conscience de la vie des communautés installées le long du fleuve. Extra ordinaire parce que le chargement et déchargement des vaches et autres marchandises mobilise tout le monde dans un élan de solidarité communautaire que nos pays ont oublié depuis longtemps et qui pourtant, est ici nécessaire à la survie de chacun. Lorsque ce n’est pas un village, quelques cabanes ça et là nous donnent une idée des conditions de vies des indigènes qui ne sont pas à plaindre et inspirent le respect et parfois même l’envie. La compagnie sur le bateau est très agréable et je reste admiratif de la gentillesse, la simplicité et la générosité de ces gens face auxquels je me sens humble et maladroit avec mes habitudes d’européens.
Le voyage se termine enfin à Leticia, une charmante ville à la triple frontière entre Pérou, Brésil et Colombie. Quelques photos dans la galerie du même nom vous montrerons ces scènes de vie d’un autre temps. Les mots me manquent pour décrire cette aventure et je ne sais si mes images relateront bien ce que j’y ai vécu.
Et maintenant direction la Colombie !…
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ils pourraient ranger un peu quand même !
- Ils pourraient ranger un peu parce qu’ici le sol est jonché de débris et déchets depuis tellement longtemps que la pourriture s’est installée et les bottes en caoutchouc sont encore le meilleur moyen de se déplacer.
- Ils pourraient ranger un peu parce que pour avancer on est littéralement obligé de se tailler un chemin à la machette.
- Ils pourraient ranger un peu parce que les insectes et animaux sauvages sont devenus les seuls maîtres des lieux.
- Ils pourraient ranger un peu parce qu’il y a des araignées grosses comme le point qui nous tiennent compagnie dans la chambre.
Ils pourraient ranger un peu parce que ici, c’est la JUNGLE !
Quelques jours en expédition et camping dans la forêt amazonienne m’ont permis de (re)vivre en plein cœur de la jungle.
Au programme, balades en forêt à la rencontre des plantes médicinales dans leur environnement naturel (mais là, après mon stage chamanique, j’en connais un rayon), visite du village d’une communauté du coin où les petits garçons jouent aux billes et les petites filles…à la machette, découverte de la faune locale entre oiseaux, singes, ours paresseux, caïmans, dauphins roses et piranhas. Pêche à la canne ou à la lance afin de se nourrir de poissons très fins et goûteux cuits au feu de bois.
L’expérience du camping fût particulièrement exceptionnelle si ce n’avait été l’invasion de moustiques dont la multitude de piqûres vous brûle au sens propre du terme et vous fait se réfugier sous la moustiquaire installée sous un abri de fortune.
La jungle vous procure tout ce dont vous avez besoin, boire l’eau d’une liane pour se désaltérer, pêcher le piranha à la lance pour se nourrir et quelques feuilles d’arbres pour se vêtir (non là je déconne). Ce qui est impressionnant c’est de voir à quel point notre guide est dans son élément comme nous pourrions l’être au beau milieu de nos mégalopoles.
L’un des plus beau souvenir restera la bande son des insectes, oiseaux et autres grenouilles qui telle une berceuse vous accompagne dans votre sommeil.
A n’en pas douter ça en valait la peine, mais maintenant j’en ai fini avec la jungle et me dirige vers une autre forme de jungle de 4 millions d’habitants.

Iquitos
Donc si vous avez lu le précédent article, vous connaissez déjà Iquitos.
Je suis donc arrivé dans cette ville avec l’intention d’y rester peu de temps. Au départ, j’avais prévu d’y aller juste pour le voyage en bateau, me poser 2 jours et repartir rapidement.
Mais c’est une ville pleine de surprise.
Le cadre d’abord. Cette ville me fait étrangement penser à Cuba et La Havane. Une architecture coloniale datant de la première moitié du 19 siècle et de l’avènement du caoutchouc. Iquitos était alors une ville prospère, offrant des édifices aux façades colorées et aux murs décorés de faïence. Puis le déclin lorsque le caoutchouc sera exploité en Asie avant un retour à la prospérité, de nos jours, avec l’exploitation du pétrole. Le Malecon, une longue promenade le long du fleuve nous fait parcourir de prestigieux édifices avant d’arriver au quartier populaire de Belen et son célèbre marché flottant, le plus beau que j’ai vu à ce jour.
Iquitos est donc une très grande ville, pleine d’activité, de bruit et d’agitation comme on en trouve en Amérique du sud. Mais n’oublions pas que nous sommes sur les bords du fleuve amazone. Ici, les transports se font en moto, les bus sont en bois et la végétation est omniprésente.
Quant aux habitants, il règne dans cette ville une atmosphère de bien être. Les Iquiténiens sont très chaleureux et accueillants. Ils ont un enthousiasme permanent, vous abordent dans la rue pour discuter simplement. La bonne humeur et la tranquillité d’esprit règnent en maître dans cet environnement naturel où la forêt reste le seul maître.
Une très belle ville et l’une de mes dernières aventures dans la jungle et au Pérou.

En « route » vers Iquitos
Cette ville du nord du Pérou est nichée sur les rives du fleuve Amazone, en plein cœur de la forêt du même nom. Alors vous pourriez me dire « ok c’est une ville perdue dans la jungle » et bien vous ne croiriez pas si bien dire…
Avec ses 800 000 habitants, Iquitos offre la particularité d’être la plus grande ville isolée du monde. En effet, cette ville n’est accessible que par voie fluviale ou aérienne, il n’y a aucune route qui y mène.
Pour se rendre à Iquitos, deux solutions s’offrent au voyageur :
– Prendre l’avion depuis Lima, Tarapoto ou je ne sais quelle ville du Pérou
– Prendre une « Lancha » (bateau de type barge flottante pouvant accueillir des passagers en cabine ou en hamac en plus de son chargement), remonter les rivières Huallaga, Marañon, et le fleuve Amazone depuis Pucallpa ou Yurimaguas.
A votre avis, j’ai choisi quelle option ?…
…le bateau bien sûr.
Après 3 semaines de stage chamanique à Tarapoto, je suis donc allé à Yurimaguas en quête d’un bateau prêt à partir. Quelques minutes d’errance sur les embarcadères m’ont permis de trouver un bateau en partance. Je suis donc vite allé chercher un hamac pour le couchage et une boite en plastique, en guise de gamelle, avant d’aller tranquillement m’installer sur le bateau pour y passer ma première nuit, dans l’attente d’un départ incertain.
L’emplacement est chouette, mon hamac super confortable, mes affaires bien rangées. Mes voisines ont l’air sympa, quelques jeunes poules enfermées dans leur cage, accompagnant leur propriétaire.
Un petit singe solidement agrippé au cou de son très jeune propriétaire me montre les dents pour marquer son territoire mais loin d’être innocent, j’en fais tout autant pour marquer le mien. Quelques familles viennent s’installer avec leur lot de bagages démesurés. Le bateau se remplit vite et les hamacs s’entrechoquent dans leurs balancements.
J’attends tranquillement le départ en observant le chargement à dos d’homme d’une cargaison qui n’en finit pas.
Puis, 17 heures après l’heure initialement annoncée, c’est enfin le départ pour 4 jours et 3 nuits de voyage.
Alors attention, là ça va être violent !
Durant ces quelques jours, la seule occupation du passager consiste à faire sa toilette, se nourrir et dormir. Rien de plus, si ce n’est profiter du paysage magnifique qui défile devant nous.
La forêt amazonienne à perte de vue, les berges de rivières, un pêcheur sur sa pirogue croisé ça et là, quelques dauphins roses aperçus rapidement. Les repas sont servis tôt (6h30 – 11h30 et 17h30) il fait nuit à 18h30 et à 20h30 tout le monde est au lit.
Le rythme est donc très soutenu, c’est avec une grande discipline que nous nous présentons, au son de la sirène, muni de notre « tupperware » qui va accueillir le repas gastronomique préparé par un chef étoilé. En fait de repas, c’est poulet, riz et banane bouillie. Mais des fois, pour changer, ils nous servent l’inverse (banane bouillie, riz et poulet). Les siestes sont nombreuses et heureusement que j’ai une véritable bibliothèque avec moi. La pluie se fait un peu présente, mais pas dérangeante, au contraire elle apporte un peu de fraîcheur durant ces journées où la chaleur est vite insupportable.
Le paysage défile lentement et les 600 km de rivière que nous parcourons dévoilent un environnement qui se fait de plus en plus sauvage au fur et à mesure de notre progression.
Le temps passe tellement lentement, que je n’ai pas eu le temps de faire tout ce que j’avais prévu.
On se laisse donc bercé dans le hamac, en observant nonchalamment le paysage et en écoutant AC/DC, the Clash et autres Motorhead pour ajouter au caractère bucolique de cette balade.
Un très beau voyage en résumé et quelques photos vous montreront ce voyage et ses conditions.
Le même voyage m’attendra lors de mon départ vers ma prochaine destination.
Quant à Iquitos…

J’ai testé pour vous…l’ayahuasca
Me voici à Tarapoto, une petite ville du Pérou aux frontières du bassin amazonien, en pleine jungle.
Ici il n’y a rien de touristique, pas de sites Inca, pas de montagne à gravir (quoique…) rien que la jungle à perte de vue et pas d’internet. Mais toute l’activité de la ville tourne autour de la médecine par les plantes, les rapports avec la nature et ses secrets.
Je suis venu ici rencontrer un Chaman afin de participer à la cérémonie de l’Ayahusaca.
D’abord il y a eu la rencontre avec le chaman.
Cet homme de 84 ans vit dans une maison du plus simple apparat. Une seule pièce où une télé 36 cm et l’ampoule à économie d’énergie au plafond représentent les seuls signes du monde moderne. Pour le reste, quelques chaises disposées le long d’un mur et une petite table. Un paravent divise la pièce en deux et masque ce qui pourrait ressembler à un lit. Rien de plus, le dépouillement total. Sa femme, tout aussi âgée, ressemble à une petite fille pleine de fantaisie, toujours prête à rire de tout.
Cette rencontre était magique, devant tant d’humilité et de simplicité je me suis senti plein de respect, d’admiration et d’humilité face à cet homme qui porte en lui la connaissance du monde des plantes et de la Pachamama.
Ensuite, il y a eu la diète.
Une semaine sans sel, poivre, sucre, café, viande, lait, cigarettes, alcool, aliments chimiques et autres produits contre nature. Ma seule alimentation n’aura été que fruits, légumes cuits à l’eau, riz et des litres de maté de coca.
Enfin il y a eu la cérémonie.
Cela commence par avaler cette mixture, un peu pâteuse et au goût désastreux. Le chaman vous asperge ensuite d’un liquide que l’on suppose être du tabac macéré. Il faut savoir qu’ici le tabac est une plante sacrée bien loin de nos cigarettes chimiques et son usage est très répandu dans les rituels chamaniques.
Après environ 30 minutes les premiers effets se font ressentir. Cette plante est un vrai purgatif et j’ai vomi toutes les impuretés que contenait mon corps. Puis le voyage commence. Ce ne sont que visions, hallucinations et autres aventures mystiques. Mes sens sont exacerbés, mon corps est lourd et mon esprit ne demande qu’à sortir de cette enveloppe matérielle.

Sacrée Vallée
Cuzco est une ville superbe. Au cadre de vie doux et agréable, au tourisme hyper développé. Cuzco est par excellence la ville du Machu Picchu et de la culture inca.
Mais aux alentours de Cuzco il y a aussi la Vallée Sacrée. De nombreux villages et sites historiques qui se visitent au gré des transports en commun où les poules et les lamas côtoient les enfants que vous prenez sur vos genoux ou les fesses de la grosses dondon debout dans l’allée et qui n’hésite pas à coller son postérieur sur votre joue (pas très agréable au demeurant, mais au moins on s’imprègne de la culture locale et c’est plus sympa qu’un car de touristes parlant israélien ou français)
De Pisaq à Ollantaytambo, véritables forteresse de pierre, de Chinchero, où vous saurez tout sur les textiles incas et péruviens, à Moray et ses fabuleuses terrasses de culture sans oublier Maras et ses fantastiques « Salinas » bassin de sel à flan de montagne et antérieurs à l’époque inca, la vallée sacrée recèle des trésors d’architecture inca, de ruines en tout genres, le tout au milieu des montagnes andines dont la verdure ferait pâlir d’envie nos vertes contrées.
L’occasion d’ouvrir une galerie photo dédiée à cette somptueuse vallée et à ses monuments et d’admirer le travail des incas et leur maîtrise de la pierre et de l’eau…

J’ai testé pour vous : le CUY
(prononcez [couille])
Cette délicieuse viande au carrefour du lapin, de la volaille et du pigeon est le plat par excellence du Pérou. La plupart du temps elle se cuisine au four mais peut également être cuisinée en sauce ou grillée. De part la taille de l’animal on rencontre pas mal de petits os qui ne gâchent en rien le plaisir que l’on éprouve à la manger avec les mains car « c’est plus savoureux » vous dira le serveur. La première fois que l’on goûte, la saveur surprend un peu, mais on s’y fait vite et cela devient assez excellent.
Traités de barbares par certains, d’éclectiques par d’autres, les péruviens raffolent de cet animal que l’on voit souvent, dans les campagnes, gambader encore vivant à côté du feu qui aura raison de lui.
Si on la commande pour deux, la présentation dans l’assiette ne vous laisse aucun doute sur l’origine de l’animal et peut parfois vous rebuter.
En bon gourmet, je me devais donc de découvrir ce met dont j’ai entendu parler avant même d’arriver au Pérou. Et puis, il ne faut pas mourir idiot non ?
Au fait, l’animal en question c’est…
… le cochon d’inde

Machu Picchu
5 jours !…c’est le temps qu’il m’a fallu pour atteindre ce lieu mythique qu’est le Machu Picchu.
J’ai en effet fait un petit trek en montagne pour finir par ce site majestueux. Il faut savoir que le trek le plus connu reste le chemin de l’inca; mais ce dernier étant devenu une véritable usine à touriste qu’il faut réserver à minima 1 mois à l’avance (sachant que je ne sais pas encore où je serais demain alors imaginez dans un mois), j’ai préféré faire un trek alternatif nommé le Salkantay, du nom du sommet de 6271 m autour duquel nous parcourons pour arriver sur LE SITE.
Les premiers jours vous font parcourir la vallée, une première nuit à 3900 m (putain on se les gèle !!!) avant de passer un col à 4600 m d’altitude (une broutille…). De superbes paysages de montagne sont le décor de cette rando avant de redescendre tranquillement dans une vallée où la végétation se pare de ses plus belles orchidées, ses plans de café sauvage et autre jungle. La 3e nuit, je craque, notre tente prend l’eau et je décide donc de passer la nuit sur un banc abrité, emmitouflé dans mon sac de couchage. heureusement, ce sont les mules qui portent le plus gros de nos bagages et notre cuisinier est un chef hors pair qui nous fait des repas plus que revigorants.
Puis, le dernier jour, debout à 4h00 pour 1h30 de marche afin de voir le lever du soleil sur le Machu Picchu. Il pleut, il fait froid et tous mes vêtements sont trempés malgré le poncho (de merde) acheté à la va vite. La montée des escaliers se fait difficile et ma frontale ne sert qu’à éclairer la pluie qui tombe.
6h00, enfin c’est l’arrivée sur le site. Le soleil n’est pas au rendez vous, la visite guidée se fait sous une pluie battante, j’ose à peine sortir mon appareil photo. A 10h00, j’ai rendez vous pour l’ascension du Huayna Picchu (vous savez cette montagne que l’on voit sur toutes les cartes postales et qui surplombe le Machu Picchu), mais là, vu mon état de fatigue et les conditions météo, je me dis que je ne vais pas le faire, rentrer à l’hôtel, prendre une douche chaude et revenir un autre jour pour mieux en profiter.
Finalement à 9h00, la pluie cesse, le soleil fait son apparition (sûrement pas grâce aux offrandes et autres sacrifices que nous avons fait au temple du soleil). Alors ok on y va, on se fait cette p… d’ascension, des escaliers (incas bien sûr) nous font grimper le long de la paroi verticale pendant une heure de montée. Et bien vous savez quoi, ça en valait la peine. La vue est superbe, on devine le site au loin dans son intégralité et toute sa splendeur. Mais comment ont ils fait pour construire un truc pareil dans un endroit aussi perché !? Respect ! le travail des pierres taillées est impressionnant, les terrasses de culture d’une régularité parfaite et les différents temples ajoutent au mystique du lieu.
Enfin le reste de la journée me permet de profiter pleinement des différents points de vue et monuments, le soleil est au rendez vous et j’ai passé plus de 9 heures sur ce site afin d’en visiter tous les recoins. Un retour de 2 heures en train dans la vallée de l’Urubamba puis le bus nous ramène à Cuzco où il m’a fallu 2 jours de farniente pour me remettre de cette aventure.
Un petit tour dans la galerie vous montrera quelques prises de vue, dans l’espoir qu’elles vous donnent envie de faire le voyage…

Titicaca
Voici un nom dont l’évocation nous fait penser au Pérou (à tort), aux incas et au plus haut lac navigable du monde situé entre Bolivie et Pérou.
1. le côté Bolivien
Je suis donc allé voir ce lac mythique en me rendant sur la célèbre Isla del Sol (je sais ça ne vous dit rien). Selon la légende, c’est l’île sur laquelle le premier empereur Inca Manco Capac et sa soeur et épouse Mama Ocllo virent le jour en sortant d’une roche sacrée.
Arrivée donc à Copacabana pour 1 heure de traversée avant de rejoindre l’île sacrée sur laquelle j’ai passé une nuit afin de faire un trek de 7 heures pour me rendre sur le lieu de la naissance de ces incas. Rien de bien transcendant, un paysage superbe, quelques ruines et une table sacrificielle que vos retrouverez dans la galerie photo.
2. le côté Péruvien
Au delà de paysages superbes tout autour du lac, le côté péruvien offre la particularité de posséder les célèbres « Îles Flottantes UROS » (rien à voir avec un dessert). Bien que très touristique (trop même) je tenais à voir ces îles qui ont laissé une image indélébile dans ma mémoire, depuis mon enfance. Il s’agit en fait d’îles sur lesquelles vivent le peuple Uros. A l’origine ces îles datant du 13e siècle ont été créées pour échapper aux incas. Constituées de tortora (une sorte de jonc qui sert également de nourriture) ces îles de 80 cm d’épaisseur flottent au beau milieu du lac et son ancrée sur des poteaux d’eucalyptus pour éviter de dériver. On se promène donc sur ces îles au sol mou et l’on va d’une île à l’autre au moyen d’embarcation également faites en tortora.
Au final, une vraie prouesse technique, un paysage enchanteur, un peuple très accueillant, le tout un peu terni par une visite façon « Disneyland » où tout est très, trop, cadré. Mais pas de regret, ça valait le détour.
Encore l’occasion d’agrémenter une galerie nommée Lac Titicaca situé dans la nouvelle rubrique PÉROU où vous retrouverez une vingtaine de photos des deux côtés du lac. ce fut aussi ma dernière aventure en Bolivie, pays que j’aurai particulièrement apprécié avant de partir vivre de nouvelles aventures au Pérou.
Bonne visite…