Santiago

Contrairement à ce que vous pourriez croire, je ne suis pas sur un célèbre bateau mis en chanson par Hugues Aufray (et pis d’abord c’est SantiaNo et non pas SantiaGo)

Non j’ai bien changé de pays pour me retrouver au Chili et sa capitale Santiago.

Et bien pour tout vous dire, cela n’a rien à voir avec Buenos Aires. Malgré ses 6 millions d’habitants, cette ville est un havre de paix (à ne pas confondre avec une ville portuaire française non plus).

En fait on se sent bien à Santiago. Ici pas de stress, pas de coups de klaxon pour mettre en musique votre promenade, pas de poubelles déchiquetées et étalées à même les rues, pas de femmes dont les formes ont été disproportionnées par une consommation exagérée de viande et de patates, pas d’air irrespirable et pas ce sentiment d’insécurité illustré par une présence massive de la police ou de la pauvreté (bon sang quel propos d’européen embourgeoisé !).

Avec cette ville, c’est le Chili que je découvre et sa population. Les gens sont simples, humbles, chaleureux et charmant(e)s (si si c’est une tuerie je vous jure). Finalement, vu depuis l’Argentine, le Chili paraît pauvre et sous développé. A mon sens c’est tout le contraire, on est dans un pays (une ville en tout cas) très moderne, et bien achalandé.

Après quelques 7 heures à me perdre dans les rues de la ville, à découvrir les Cerro Santa Lucia et San Cristobal (deux collines en plein coeur de la ville qui offrent une vue imprenable sur l’agglomération) et leur magnifique parc j’ai accusé le coup pour cette première journée. Les jours qui suivent je me suis laissé aller dans les rues bohèmes du quartier Bellavista (pour ne pas dire à y prendre une cuite jusqu’à 10h du mat merci Roby) ou a découvrir l’étonnant talent de collectionneur de Pablo Neruda avant de déambuler dans le Mercado Central, où les étals de poissons sont une invitation à l’orgie, et ses rues avoisinantes, populaires, où les Tienda (petits magasins très typés) se tirent la bourre pour offrir le meilleur choix de vêtements féminins et autres accessoires en tous genres. Ensuite j’en ai profité pour aller tester la Peluqueria Francesa, véritable institution, ce salon de coiffure/restaurant est une véritable machine à remonter le temps où les ustensiles sont aussi vieux que la déco et les coiffeurs eux mêmes, à tester je vous l’assure. Enfin, un petit tour dans le musée des beaux arts vous donne l’impression d’être au Grand Palais de part son style art nouveau

Je m’y sens tellement bien que j’ai décidé d’y passer une bonne semaine (de toute façon j’ai du temps à perdre) et chaque jour la ville me dévoile un peu plus ses charmes comme aucune femme ne saurait si bien le faire (quoique, j’en connais certaines…)

N’étant pas un grand fan des villes, mes photos ne seront pas les plus représentatives qui soient, néanmoins j’ai quand même créé une galerie (alimentée au fur et à mesure des mes balades) dédiée à Santiago afin d’illustrer mes propos…

Bref, on se sent bien à Santiago et, jusqu’à présent, le Chili est un pays bien plus qu’accueillant.

5 réflexions sur « Santiago »

    1. Pisco Sour et vin, même si le vin est tout simplement fantastique (en France on est ridicule) le Pisco Sour te plairait…perso je ne tourne qu’à ça! (en tout cas la nuit jusqu’à 10h du mat)

  1. Coucou Môssieur !!! Comme c’ est bon de te lire…de te suivre dans cette merveilleuse « aventure » !Tu me fais voyager et me donne l’ envie (bon il est vrai que ce désir est déjà tellement là…) de partir au bout du monde.J’ espère que tu vas bien bien bien 😉 et mille bisous

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